"Le pouvoir essaie de se montrer beaucoup plus doux dans ses tentatives de réprimer, on ne voit pas de violences extrêmement arbitraires comme on a pu l'observer" car il se sent observé par la communauté internationale, explique Ioulia Shukan, maîtresse de conférences en études slaves à l’Université Paris Nanterre, sociologue et spécialiste de l’Ukraine et de la Biélorussie, alors qu'une nouvelle manifestation doit se tenir à Minsk, capitale de la Biélorussie, pour contester la réélection du président Alexandre Loukachenko. "Mais dans le même temps, la police boucle la ville donc bien évidemment, on peut s'attendre à tout."
franceinfo : Ya-t-il encore des personnes dont on n'a pas de nouvelles après leur interpellation ?
Ioulia Shukan : En tout cas, je crois qu'on avait identifié effectivement l'ensemble des personnes qui avaient été interpellées pendant les trois premières journées qui ont suivies l'élection. Mais ce qu'on voit, c'est que la police durcit aussi le ton en ce moment et les interpellations ont repris, notamment les hommes dans les manifestations. Les femmes sont laissées libres et on arrête les hommes. Et ensuite, ils encourent tous ce risque d'amende imposée pour participation à des actions non autorisées par le pouvoir. La répression se poursuit, elle concerne de nouveaux segments dans cette mobilisation. On a vu pendant toute la semaine de nombreuses pressions sur les leaders ouvriers pour (...)
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August 30, 2020 at 03:56PM
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Biélorussie : sous la pression internationale, "le pouvoir essaie de se montrer beaucoup plus doux dans ses tentatives de réprimer", analyse l'universitaire Ioulia Shukan - Yahoo Actualités
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